« Bougez même quand ils vous êtes saisi avec fermeté. Commencez doucement, en vous déplaçant toujours quelque part. Peu importe à quel point ils vous tiennent. Bougez comme si vous marchiez, lentement est bien. En d’autres termes, totalement libre. Votre mouvement est fluide de façon à ce que la ligne de l’épée puisse toujours suivre son cours. Comme dans les récits anciens de guerriers dont le travail à l’épée était très fluide. En ce sens, fluide mais ferme, doux et pourtant puissant. Bouddha est plein de ces concepts si opposés. Mouvement dans l’immobilité, l’immobilité dans le mouvement. En mouvement en même temps immobile. Ils sonnent comme des koans zen, mais grâce à l’expérience de notre corps, nous pouvons obtenir une compréhension claire de ces idées. Nous forgeons à la fois le corps et l’esprit, au lieu de simplement apprendre des techniques. Nous y sommes parvenus grâce à la « bonne pratique » et à la formation. Peu importe alors où et comment ils nous attaquent. Attraper ou être attrapé, attaquer et recevoir, c’est la même chose. »
Yamaguchi Sensei